
Conclure une entente de synchronisation est tout un casse-tête. Il arrive que ce processus défie toute logique et que certaines pièces se retrouvent dans des projets auxquels personne ne les aurait associées de prime abord.
Qu’il s’agisse de pondre du matériel nouveau et de meilleure qualité, de créer des reprises accrocheuses ou de bonifier son catalogue, il faut toujours travailler avec acharnement pour mettre toutes les chances de son côté. Si, la plupart du temps, ce n’est qu’une question de moment opportun et de chance, il est néanmoins indispensable de bien faire ses recherches et de solliciter les superviseurs au moyen de messages personnalisés plutôt que de recourir à une liste d’envoi massive. Le Web regorge de renseignements sur les projets en cours de production et leurs superviseurs. Contactez ces personnes sur Twitter ; de nombreux superviseurs du Royaume-Uni sont ouverts à ce type d’approche et avides de nouveautés musicales (l’émission Made In Chelsea l’illustre bien).
Ayant travaillé comme superviseur et agent de synchronisation, je sais que le succès réside dans la solidité des arguments de vente, la construction d’un réseau, la compréhension des droits de propriété, la participation à des conférences et les discussions en personne. Allez à la rencontre des nouveaux directeurs musicaux et, si vous êtes nouveaux, offrez-leur votre musique gratuitement. Aussi, avant d’envoyer votre matériel, comparez-le à ce que produisent des musiciens que vous admirez ; si la qualité n’est pas au rendez-vous, mieux vaut patienter afin d’éviter que le tout soit refusé d’emblée.