
Le meilleur conseil que j’aie jamais reçu dans le cadre de mon travail c’était d’être « persistante, mais pas emmerdante ». Le mentor de mon tout premier stage m’a d’ailleurs dit ça alors que je tentais d’obtenir la position — il m’a dit que j’étais persistante, mais pas emmerdante. Ha.
Travailler avec la presse passe par les relations que vous pouvez établir avec les journalistes, chroniqueurs·euses et critiques ; ça devient plus facile avec le temps, comme vous apprenez à mieux les connaître, mais c’est important d’être toujours gentil·le, poli·e et drôle. Ça peut paraître insignifiant, mais la personne va se souvenir de la vidéo ou du gif que vous lui avez envoyés. Ça passe aussi par chercher à établir de nouveaux contacts ; c’est normal de se sentir dépassé·e par la quantité de critiques qu’il y a, mais essayez de trouver ciels qui écrivent sur des artistes semblables à ciels avec qui vous travaillez/vous-même et essayez d’entrer en contact avec iels. Trouvez l’adresse email du site pour lequel iels écrivent ou cherchez-les sur twitter pour voir s’iels y ont mis des informations pour les contacter. Je pense que la plupart des critiques n’aiment pas être ajoutés·es et contactés·es directement sur facebook/instagram alors mieux vaut les contacter par courriel si vous pouvez.
Pour ce qui est de conseiller les bands pour les aider à obtenir une plus grande couverture médiatique, je ne peux pas insister assez sur l’importance de bonnes photos de presse. Je sais bien qu’on ne doit pas juger sur les apparences, mais c’est la première chose que les critiques vont voir en ouvrant un communiqué de presse, alors c’est hyper important que les photos soient attirantes, claires et relativement simples, quelque chose qui pourrait aisément être utilisé en imprimé autant que sur le web. Essayez d’éviter de vous tenir devant des buissons/arbres.