
Photo: Brendan Ko
The Besnard Lakes seront de retour sur scène le 16 septembre à la Fédération Ukrainienne :: Salle Exclaim!, une présentation de DOZE Management, pour interprèter leur album à succès Are The Dark Horse, paru en 2007. Nous avons parlé à Olga Goreas à propos du Dark Horse et comment ils ont évolué ou pas depuis ce temps.
Qui est le Dark Horse? Quel en est ou était le lien avec les Besnard Lakes?
Nous aimions la connotation de l’expression « dark horse », qui rappelle »underdog”, soit quelque chose ou quelqu’un de malchanceux·se ou d’exclu·e. Quand le disque est sorti, on se sentait vraiment comme des « underdogs ». On avait déjà fait paraître un album indépendamment, qui, bien qu’on en soit très fièrs·es, n’était pas allé bien loin. Aussi, on ne savait pas trop ce qu’on était en train de faire, et cet état d’esprit a beaucoup influencé la production de l’album Dark Horse.
Que pensez-vous de cet album, que vous avez fait paraître il y a maintenant 10 ans? Quel effet cela vous a-t-il fait de le réécouter? Et selon vous, quel type d’expérience sera votre prestation à la Fédération Ukrainienne?
Eh bien, l’album a attiré suffisamment d’attention à sa sortie pour nous permettre de continuer à faire ce que nous faisons, alors on a beaucoup de reconnaissance envers lui! C’est super de pouvoir rejouer ces chansons et de savoir que les gens ont un lien fort avec elles, et nous pensons que ce sentiment habitera notre prestation à la Fédération Ukrainienne. Jouer cet album pour POP Montréal est un nouveau jalon, puisque nous l’avions joué pour le festival autrefois.

Pour le Sweet 16 de POP Montréal, on se demandait quel aspect de votre caractère n’a pas changé depuis que vous avez 16 ans.
Oh wow, 16 ans! Au fond, je suis toujours la même gamine, j’ai juste vécu un peu plus.
Quelle est la chose la plus rebelle que vous avez faite quand vous aviez 16 ans?
J’ai commis quelques petits vols à l’étalage avec mes amies de fille. On a été attrapées et on a dû faire des travaux d’intérêt général. Ma job c’était de couper la reliure des annuaires téléphoniques avec une espèce de grand couteau. La dame qui m’a montré à le faire m’a fait voir ses deux doigts coupés après un accident avec la machine. Pas besoin de vous dire que je n’ai jamais plus volé depuis!

The Besnard Lakes - Devastation