POP Montréal Musique
Cassandra Jenkins
Comme le ciel nocturne lui-même, le monde de Ma Lumière, Mon Destructeur est en constante expansion. Le troisième album de Cassandra Jenkins ouvre la promesse d’atteindre les limites du nouveau, avec une palette sonore plus large que jamais auparavant, englobant le rock indie piloté par la guitare, le new age, la sophistipop et le jazz. Au centre de tout cela se trouve la curiosité de Jenkins envers les quarks et quasars qui composent son univers, alors qu’elle mélange les enregistrements de terrain avec un lyrisme poétique tour à tour allusif, humoristique, dévastateur et confessionnel – un geste alchimique qui approfondit encore la richesse de l’album.
À ses côtés dans cette immersion, un groupe d’amis issus de tout le spectre du rock indépendant moderne ; producteur Andrew Lappin (L’Rain, Slauson Malone 1), El Kempner de Palehound, Meg Duffy de Hand Habits, Isaac Eiger (anciennement de Strange Ranger), Katie Von Schleicher, Zoë Brecher (Hushpuppy), Daniel McDowell (Amen Dunes), producteur et l’instrumentiste Josh Kaufman (de An Overview de Jenkins), la productrice Stephanie Marziano (Hayley Williams, Bartees Strange) et l’amie de Jenkins, la réalisatrice/actrice/journaliste Hailey Benton Gates. Avant tout et comme toujours, Jenkins s’inspire de l’électricité bavarde du monde qui l’entoure, louchant les parasites radio avec le désir de mieux comprendre. Tissant habilement l’enregistrement sur le terrain, les sons trouvés et l’audio auxiliaire (comme les sons des trains et les agents de bord), elle attire l’attention sur des moments plus étranges que la fiction qui amènent l’auditeur plus loin.